Gustave Serrurier-Bovy
fauteuil « Bach »‘
Acajou et laiton
H: 96 cm L: 73 cm P: 70 cm
c.1903
Courant 1903 Gustave Serrurier dessine plusieurs ensembles complets de mobilier.
Différents noms leurs seront attribués à chacun d’entre eux.
Des noms de pierres pour les chambre à coucher ( Granit, Turquoise), des noms de fleurs pour les salles à manger ( Marguerite, Tulipe, ou Réséda), ou encore des noms de compositeurs pour les salons ( Liszt, Bach, Wagner).
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Gustave Serrurier-Bovy
Buffet canapé
Noyer et laiton martelé
H: 219 cm L: 240 cm P: 82cm
c.1899
Ensemble de papiers peints au pochoir
15 feuilles 59,6/45,4 cm
9 feuilles 65,6/59,4 cm
C.1905
Provenance : Chambre rose du Château de La Cheyrelle
Conçu pour la chambre de Jacqueline Felgère et de sa nourrice le mobilier silex rose est l’exemple le plus décoratif de la gamme silex.
Les motifs et la couleur rose ne seront à priori pas commercialisés par la suite.
La chambre rose et son mobilier ( aujourd’hui en partie dispersé) reste le seul exemple connu de cette série.
Une frise murale au pochoir entourait la chambre.
Les éléments de frise en notre possession sont des surplus, jamais placés sur les murs.
L’heure du silence
Lithographie en couleur par Henri Meunier.
C.1897
Cadre en chêne par Gustave Serrurier-Bovy
74cm/64cm.
C.1897
Jusqu’au milieu du 19ème siècle le Japon était fermé aux étrangers et vivait replié sur lui-même.
Seul la présence de quelques marchants maintenait une fenêtre ouverte sur le monde.
En 1853 et sous la menace du canon, la flotte américaine commandé par l’amiral Matthew Perry , contraint le Shogun à accepter l’ouverture du pays.
La découverte de l’esthétique et de l’art japonais aura un retentissement considérable.
Un grand mouvement apparait alors en Europe et aux Etats-unis, le japonisme.
Véritable moteur d’un renouveau esthétique, le japonisme aura une influence déterminante dans les milieux artistiques .
Cet ensemble cadre et lithographie de 1897, est assez représentatif de l’influence du japon sur la production artistique de l’époque.

Orme
H: 87 cm; L: 71 cm; P: 70 cm
c.1895
Pièce emblématique des créations d’Henry Van de Velde, ce fauteuil apparaît dès 1895 sur un document photographique d’une galerie marchande parisienne.
En effet, c’est au début de cette même année que Siegfried Bing ,marchand d’art originaire d’Hambourg et pionnier du japonisme, lui demande de réaliser l’ameublement de plusieurs salles pour l’inauguration de sa nouvelle galerie.
Le fauteuil y apparaît dans un cabinet d’amateur sous Le moulin , tableau post-impressionniste de son ami Théo Van Rysselberghe.
Cette galerie d’exposition permanente située au 22 de la rue de Provence portera le nom de L’ Art nouveau.
L’Art nouveau désignera bientôt le mouvement artistique et intellectuel naissant, en rupture avec l’éclectisme et l’académisme du XIXe siècle.
Ce modèle en orme est contemporain du « Bloemenwerf », maison personnelle de l’artiste et veritable manifeste architectural de sa conception d’un art total.
Des versions similaires en acajou et en padouck sont exposées dans différents musées, notamment au musée d’Orsay à Paris ou encore au Badisches Landesmuseum de Karlsruhe.
