Noyer et poignées en laiton
H.140 cm L.80 cm P.57 cm
c. 1895
Jouant sur la transparence, l’asymétrie, l’utilisation de lattes verticales et une traverse courbée qui semble souligner la structure, ce meuble est caractéristique de la première génération de mobilier dessiné par Serrurier-Bovy.
L’utilisation d’un parchemin plissé comme décor sur la porte de la partie haute du meuble, nous rappelle l’influence prépondérante de l’architecture médiévale chez ce disciple de Viollet-le-Duc.
Ce modèle sera décliné à plusieurs reprise entre 1895 et 1910.
Un exemplaire fut exposé à l’occasion de l’exposition »Europa 1900″ au Musée des Beaux-Arts d’Ostende en 1967.
haeleg
Suspension électrique en laiton avec jupon de soie
« Serrurier et Cie »
c.1906-1907
Hauteur sans le jupon 110cm
Ovale 55cm/31cm
En 1899 Gustave Serrurier-Bovy déménage ses ateliers de la rue de l’Université et s’installe rue Hemricourt dans les anciens entrepôts du chemin de fer à côté de la gare de Liège-Guillemins.
Il y disposera pour la première fois de son propre atelier de métallurgie.
Les matériaux utilisés ainsi que le dessin de ses lustres s’en sentiront profondément modifiés.
Jusqu’alors Gustave Serrurier-Bovy achetait ses fourniture métalliques à l’extérieur et notamment à la firme Liberty basée en Angleterre.
Plateau en cuivre à motifs floraux gravés
Pour W.A.S. Benson & Co
Marque « BENSON » au dessous
Diamètre 30 cm
Londres 1900
Chêne de Hongrie, carreaux en cul de bouteille , charnières et poignée peintes en noir.
Clef estampillée « Serrurier-Bovy Liège »
Variante du modèle présenté dans le Cabinet de travail au salon de la Libre Esthétique de 1894.
L’étiquette au dos mentionne l’adresse de la rue de l’université comme repris sur les catalogues d’ameublement et décoration édités par Serrurier-Bovy entre 1884 et 1894.
Celle-ci atteste qu’il s’agit de la première génération de mobilier dessinée par le créateur liégeois.
H:100 cm; L: 95 cm; P: 27 cm
c.1894
En 1894 Gustave Serrurier-Bovy est invité par Octave Maus à participer au premier salon de la Libre Esthétique.
Il crée à cet occasion et pour la première fois un ensemble complet de mobilier qu’il nomme Cabinet de travail.
L’année suivante pour sa deuxième participation, il présentera la Chambre d’Artisan qui aura un réel retentissement.
Henri Van de Velde écrit à son sujet en 1901:
« Serrurier-Bovy … apparait comme un intermédiaire entre le mouvement anglais et les aspirations stylistiques sur le continent.
il est le lien , et aussi le créateur de l’Art Nouveau belge dans l’ameublement . »
Véritable point d’inflexion dans le travail de Serrurier-Bovy ces deux événements marqueront le début d’une carrière entièrement consacrée au dessin, à la fabrication et à la vente de ses propres meubles, luminaires et objets décoratifs.
Ensemble de trois tabourets « Thèbes » en acajou.
Edité par Liberty and Co
Londres 1900
Copie presque parfaite de la version égyptienne originale, ces tabourets reflètent l’influence esthétique des colonies sur la production artistique britannique, et en particulier sur celle de la société Liberty and Co.
La dénomination « Thèbes » provient d’un modèle identique de tabouret découvert dans une tombe de la XVIIIème dynastie à Thèbes, et acheté par le British Museum en 1835.
Par l’intermédiaire de son associé René Dulong, Gustave Serrurier-Bovy entreprend dans le courant de l’année 1904 l’aménagement du château de La Cheyrelle situé à Dienne dans le Cantal.
De ce projet naîtra un mobilier tout à fait nouveau et original, le mobilier Silex.
Destinés aux chambres des enfants et du personnel, les meubles Silex étaient fabriqués en bois peu coûteux (peuplier), assemblés avec de simples vis en fer et décorés pour certains d’entre eux de pochoirs peints.
Ce mobilier sera par après produit en série avec quincailleries et pochoirs peints en bleu.
Table d’appoint Silex en peuplier et fer peint rose.
c.1904
h 75 cm- plateau: 80/49 cm
Provenance: chambre de bonne du Chateau de La Cheyrelle, Dienne ( Cantal)